Le café de la rue St André

En 1917/18 (?), suite au partage d’un héritage, Clémentine Garreau, veuve Lefèvre et mère de Marthe achète un petit café sur une place du marché, à Laval, 2 rue St André. Dans la lettre déjà citée, du 23 mars 1918, Marthe écrit « Ayant lu depuis quelques temps vos livres Scientiste Chrétien que vous et Mr Kemaletdinoff m’avait donné ». Clémentine et Marthe, se trouvaient dans un assez grand désarroi spirituel « Par hasard Mr Kemaletdinoff est venu dans notre café tout-de-suite nous avons été Maman et moi etonné de sa conversation et de ses idées semblable au notre ». A cette date, ce jeune soldat dont elle dit par ailleurs qu’il venait tous les soirs boire un café avait donc trouvé une place dans cette famille.

[Mémoires de Marthe – fragment, le seul que nous ayons]

[date citée dans le texte : 10 Décembre 65]

«désiré par l’Atman Suprême ; par lui l’Atman Suprême est atteint. Ce souvenir Continu est exprimé par le mot bhakti : Oui Dieu me tient Il me conduit, Depuis ma petite enfance je le connais à 3 ans ayant été batue par des camarades de la maternelle Maman m’a dit : il faut rendre. Reponse Non Jésus veut pas. Entre 10 ans et 18 ans Ma famille étant catholique. Je fis donc ma communion, je fis parti de la confrérie des Saint Ange. (Ange de Dieu ministre de sa providence. Ange de Dieu qui daigner me suivre en tout lieu a l’ombre de votre présence garantisée mon innocence Ange de Dieu, Ange Dieu, (Mes voauex ardent monte vers vous (ange de ciel protégé nous) bis

Ensuite je fus aspirante d’enfant de Marie comme Timotée j’ai prononcé en présence de plusieurs témoins, ma belle confession de foi ayant prononcé au nom de mes camarades l’acte d’aspirante dans mon église paroissiale ;- Des dames patronnesse trop sectaires mon fait bien du mal parce que j’allais à l’école laique. Curé refusant la communion parce que 3 Dimanche sur 4 javais manquer la messe m’ont fait quitter le catholicisme

Je me suis dit je suivrai le Christ. Oui Jésus, Tu es le Christ fils de Dieu vivant Je ferai le bien sans les guides qui ne conduisent que des Hipocrites. Cela été pendant la guerre 14-18. Dieu a conduit vers moi (mais après bien des épreuves. Ma mère n’ayant pas beaucoup de tête et étant authoritaire (jétai sa fille la chair de son sang) était veuve quand javais 10 mois. En 1918 nous tenions un petit café restaurant sur une place de marché un soldat russe de la légion cantonné à Laval mon pays de naissance. Très sérieux ne prenant qu’un café noir le soir, nous parla de la Science chrétienne j’ai pensé avoir trouvé la pureté des enseignements de Christ j’ai possédé le livre Science et santé et avec ardeur j’ai beaucoup étudié. Ce qui devais arrivé arriva nous nous aimions Tel était celui que Dieu me réservé pour mari. Hélas un secret dévoilé (vie sur faux papier) m’a fait passé outre, nous nous sommes mariés selon Dieu

Moi marié avec le Christ que je voyer vivre en lui ; nous avons vécu mari et femme lui très respectueux. Hélas ayant fait une demande de démobilisation en 19 la peur le prit et il partit un jour en civile avec bien du chagrin. Mais moi un mois plus tard je compris un enfant sera le résultat de notre union. Je l’ai elevé (ce fut une fille) dans l’espoir du retour de celui qui fut toujours mon mari.»

[fin de la partie qui nous concerne]

A quelle date exactement a été acheté le café de la rue St André ? A quelle date a-t-il été revendu ? Serge a-t-il été locataire ou logeait-il à la caserne ? Où se trouvait la caserne de la Légion Russe ?