Scanners

Il s'agit ici de parler surtout des scanners de film et de diapos. Les scanners à plat ne seront abordés que sous l'angle du scan de photos et peut-être de l'OCR.

Qualité du scanner

La qualité du scanner est primordiale dans la qualité du résultat, comme on peut bien s'en douter. Cependant le prix s'envole vite, un compromis doit donc être trouvé.

Définition d'une diapo

En pratique, si j'en crois mon expérience personnelle, un appareil photo numérique ayant un capteur de 15Mpix (Canon 50D) pousse les objectifs aux limites de leurs capacités. On peut donc penser que dans des conditions courantes un scanner donnant 15Mpix est idéal.

Or une diapo est théoriquement en 24x36, c'est à dire 1x1.5 pouces. Un scanner comme le Nikon LS-4000 qui est capable de 4000 points par pouces fournit 24Mpix est se trouve donc dans la gamme haute.

En fait, seuls les diapositives "de course" nécessitent un tel résultat, un scanner comme le Minolta qui est donné pour 2700 points par pouces (11 Mpix) est bien suffisant sur ce point.

Si on veut juste scanner des filmes de vacances, probablement anciens et détériorés, il n'est pas même nécessaire d'aller jusque là.

Les poussières

Les scanners diapos Nikon (4000, 5000 ou autres) ont un dispositif essentiel appelé "ICE" (le "I" est pour "infrarouge") qui permet "d'éliminer les poussières". En fait ce dispositif est non seulement d'une extrème efficacité mais il sert à bien d'autres choses que les poussières. En particulier il élimine aussi très efficacement les "moisissures" sur lesquelles un pinceau ne peut rien. Ce système est tellement efficace que j'ai complètement renoncé à dépoussiérer à la main les dias d'importance secondaire.

Firewire ou USB

Les premiers scanners étaient livrés en SCSI, ca semble avoir disparu. Ensuite on a eu le Firewire (en fait l'interface Mac Intosh d'origine) puis l'USB.

Le Firewire (IEEE1394) est intéressant sur les ordinateurs anciens car il libère le processeur d'une partie du travail de transfert. Je ne suis pas sûr que ca ai la moindre importance aujourd'hui. ceci dit les cartes d'interface Firewire, même pour ordinateurs portables, sont très bon marché (environ 10 euros), ce n'est donc pas non plus un inconvénient.

Vitesse de scan

Scanner une diapo est pas mal de travail. Pas seulement pour le scanner, aussi pour le bonhomme :-).

Il faut penser que le scanner scanne la pellicule, pas le cache, et donc tout ce qui a été écrit sur le cache, ne serait-ce que la date, est perdu au scan! Idem pour l'ordre des vues.

Il est donc essentiel de conserver au moins la date. J'obtiens ce résultat en nommant les scans par leur date (20060512-01.jpg par exemple) et en les triant par date et sujet au niveau des répertoires. Pour autant il ne faut pas oublier que la date imprimée sur la diapo est celle du développement, certaines vues ont pu rester longtemps dans le boitier!

Matériellement, il faut manipuler les diapos (trier), les mettre dans le scanner, attendre que le scanner ai fait son travail... L'ICE nécessite deux passes de scan, il me faut donc deux minutes trente par diapo avec le scanner LS-4000, et encore juste pour le scan, le tri est en plus. Compter donc une vingtaine de diapos par heure en moyenne.

Le scanner Minolta Scandual IV que j'ai eu passait les diapos par 4, mais sans ICE il fallait un nettoyage soigné au pinceau (system 3 Daler-Rowney SY85 Round taille 18), et rien à faire pour les moisissures.

Logiciel

Je crois que tous ceux qui font du scan en quantité utilisent "Vuescan". On trouve partout des versions pirates, mais à $40 (€30 en ce moment - Août 2009), le payer n'est pas exorbitant, il se télécharge et on ne perd donc aucun temps (inutile de le chercher dans les magasins).

Pratique avec le Nikon

Avec mon Nikon 4000 acheté d'occasion sur e-bay, j'ai réglé Vuescan pour faire les scans automatiquement à l'introduction d'une diapo. Je scanne donc tout en écrivant ceci. Quand je vois que le logiciel est occupé à écrire le fichier image, je change la diapo...